Le matelas est l’une, si ce n’est la pièce clé d’une literie réussie. Ne vous est-il jamais arrivé de passer des nuits blanches à cause d’un matelas aussi dur que du goudron ? Ou alors, est-ce l’inverse ? Le matelas sur lequel vous avez vainement tenté de vous assoupir était si mou que vous pouviez sentir chacune des planches du sommier…
Selon les professionnels, il faut changer son matelas tous les 10 ans environ (d’après quechoisir.org, un matelas peut aller au-delà, il faut se fier avant tout à son état). Et parce qu’il n’existe pas un matelas idéal mais des configurations à même de plaire à différentes personnes, il n’y a pas 36 solutions : vous allez devoir tester votre matelas avant de l’acheter.
Les bienfaits du sommeil
Maudit soit celui qui oserait vous dire que le sommeil est une occupation de paresseux ! Malgré les apparences, les 8 heures que vous consacrez chaque jour à cette activité sont du temps bien dépensé.
Faire le plein d’énergie
Premièrement, dormir permet de recharger vos batteries. Tout comme les smartphones ou autres appareils mobiles, votre organisme a besoin de refaire le plein d’énergie à une fréquence régulière.
Se préserver de maladies graves
Chaque jour, votre organisme est assailli par une myriade de microorganismes pas forcément amicaux… Épuisées, à bout de souffle, vos cellules protectrices ne pourront pas faire grand-chose contre ces agressions. En revanche, après une bonne nuit de sommeil, lymphocytes, mastocytes et phagocytes seront au maximum de leurs performances.
En outre, dormir comme un loir est aussi bon pour deux organes vitaux, à savoir le cœur et le cerveau. Pendant votre sommeil, votre cœur bat moins vite et économise donc ses forces. Votre cerveau, quant à lui, profite de ces instants de répit pour se débarrasser de tous les radicaux libres produits pendant son activité.
Dire non au stress
Privé de sommeil, votre organisme produit plus que de cortisol que d’habitude afin de vous tenir éveillé. Malheureusement, cette hormone est intrinsèquement liée au stress…
À force de cumuler les nuits blanches, vous aurez non seulement des cernes mais plierez aussi sous le poids du stress. S’ensuivront des troubles de concentration, des difficultés de mémorisation et des sautes d’humeur.
Comment essayer un matelas ?
Enfin… Nous voici arrivé au cœur du sujet. Comment être sûr de faire le bon choix avant d’acheter un matelas ? C’est simple : vous allez devoir vous coucher sur ce dernier de tout votre long. N’en profitez pas pour faire une sieste. Après tout, vous êtes là pour travailler…
Couchez-vous sur le matelas de tout votre long. Essayez de faire glisser vos mains entre vos reins et le matelas. Si vous n’y parvenez pas, éliminez ce matelas de votre liste de souhaits : il est beaucoup trop ferme.
Le matelas a réussi le premier test haut-la-main ? Il est temps d’enchaîner avec un second critère.
Essayez de changer de position. Arrivez-vous à le faire avec facilité ? Si tel n’est pas le cas, c’est mauvais signe… Ce matelas est beaucoup trop mou ou dispose d’une mémoire de forme trop aiguisée. Malheureusement, il n’a pas sa place dans votre chambre à coucher.
Vient ensuite, le troisième et dernier test. Enfoncez votre coude dans le matelas le plus profondément possible. Soulevez votre bras et observez votre empreinte. Le creux reste-t-il apparent pendant plusieurs minutes ? Si oui, ce matelas est encore trop mou.
Mais comment savoir quel soutien est adapté pour vous ?
Une fois couché sur un matelas, le soutien de votre corps est assuré par la suspension de ce dernier. En général, le soutien d’un matelas est classé de très souple à très ferme. Cependant, pour l’acheteur lambda, force est de constater que c’est du charabia…
Comment savoir avec exactitude quel soutien choisir ? Pour trouver son matelas, lacompagniedulit.com dans son guide d’achat détermine via un tableau la fermeté dont vous avez besoin, basé sur la taille et le poins.
Plus vous êtes petits et léger, plus vous devriez aller vers les matelas souples. Les gabarits imposants, à l’inverse, ont tout intérêt à opter pour des matelas fermes.