Les performances et la sécurité de tout appareil de chauffage au bois dépendent de nettoyages faciles à réaliser au quotidien. Une cheminée ou un système de chauffage non contrôlé et mal entretenu engendre un encrassement au niveau du conduit, on parle alors de bistre. Cette substance noirâtre qui est similaire au goudron « colle » pratiquement au conduit. Les risques encourus sont nombreux puisque les fumées ne sont plus évacuées normalement, ce qui entraîne des refoulements et des intoxications… Pour prévenir de tels désagréments, il existe une solution simple : le nettoyage de son chauffage au bois.
Nettoyer la cheminée : des gestes simples, mais efficaces
Il n’est pas besoin d’attendre la saison hivernale pour débuter l’entretien du chauffage au bois. D’après Ramoneur Debistrage, les nettoyages réguliers de la cheminée et de ses composants permettent de diminuer les rejets de particules. Son rendement et sa durée de vie n’en seront que meilleurs. Mais comment s’y prendre correctement ? Par où commencer ?
Pour nettoyer une cheminée dans les règles de l’art, il faut commencer par nettoyer le foyer. Cela implique de retirer les cendres, de brosser les parois avec de l’eau chaude additionnée de bicarbonate de soude. Rincez le tout avec de l’eau claire pour éliminer efficacement les résidus de produits. S’en suit le nettoyage de la vitre avec un chiffon humide. Mieux encore, vous pouvez utiliser du papier journal humidifié pour éliminer les cendres fines qui s’incrustent sur la vitre. En revanche, si les salissures persistent, utilisez du vinaigre blanc ou de la lessive de soude.
Autrement, le nettoyage de la cheminée se poursuit par le désencrassement des plaques en fonte à l’aide d’une brosse métallique. Cet accessoire s’avère plutôt efficace pour éliminer les dépôts de suie et les éventuelles traces de rouille. Par ailleurs, n’oubliez pas de nettoyer les accessoires tels que les chenets, le serviteur, la grille porte-bûche, le pare-feu, le soufflet, l’allume-feu…
Entretenir soi-même sa chaudière à gaz
Une chaudière à gaz doit être entretenue annuellement par un professionnel. Néanmoins, vous pouvez nettoyer régulièrement les parties accessibles dans le but d’optimiser le fonctionnement de l’installation et in fine d’économiser de l’énergie. Mais attention, il faudra s’y prendre correctement et en commençant par mettre la chaudière hors de fonctionnement. Une fois que c’est fait, ouvrez le capot et déposez-le à portée de main. Désincrustez ensuite les ouvertures de ventilation avec une brosse puis éliminez les résidus dans le corps de chauffe à l’aide d’une simple brosse à dents.
L’étape suivante consiste à nettoyer le brûleur et la plaque collectrice en vous servant d’un aspirateur. Ce sont des éléments délicats qui requièrent une manipulation minutieuse. Il serait en effet dommage de casser ces composants essentiels pour le bon fonctionnement de la chaudière. Une fois le nettoyage réalisé, vérifiez que le voyant lumineux de la chaudière est bleu. Attention, une lumière jaune qui vire au rouge ou qui vacille est la preuve d’une mauvaise combustion. Si cela se produit, il est vivement conseillé de faire appel à un chauffagiste pour effectuer le ramonage et le débistrage.
Il peut aussi arriver que les radiateurs émettent des sons bizarres qui sont similaires à des « glouglous », ce qui indique une infiltration d’air. Pour y remédier, il faut purger. Ne vous inquiétez pas, c’est un procédé assez simple qui consiste à ouvrir les molettes au niveau des purgeurs. De l’eau s’écoulera puis, une fois que c’est fait, refermez les molettes avant de compléter le niveau d’eau.
Nettoyer un poêle à bois : les astuces pratiques
Un poêle performant résulte d’un entretien soutenu et de techniques éprouvées. Il contribue ainsi au confort thermique du logement, qui plus est, la durée de vie de l’appareil est optimisée. Dans un premier temps, pensez à vider les cendres du poêle à bois en vous servant d’un aspirateur. À défaut, utilisez un tisonnier et une balayette. Mélangez ensuite de l’alcool ménager avec de l’eau et du vinaigre blanc pour nettoyer les parois.
Sinon, une autre solution à base d’eau chaude et de cristaux de soude s’avère plutôt efficace. Quant à la vitre, vous pouvez la désencrasser avec de la farine ou du talc. Nettoyez ensuite avec du vinaigre blanc et le tour est joué !
Optimiser le rendement du chauffage au bois
Outre les nettoyages réguliers, le fait d’adopter les bonnes habitudes permet également d’optimiser le rendement du chauffage au bois. Par exemple, achetez les combustibles en dehors de la saison de chauffage (au printemps) puis stockez-les à l’extérieur, bien à l’abri. Par ailleurs, le ramonage de l’appareil de chauffage doit être réalisé deux fois par an par un expert. Ce dernier vous délivrera un certificat de ramonage qui attestera de la bonne réalisation de l’opération. Gardez ce document à portée de main, car il vous sera demandé par votre assurance en cas de sinistre.
L’utilisation d’un chauffage à bois requiert moult précautions, surtout lorsqu’on a des enfants en bas âge. Ainsi, pour prévenir les risques de brûlures, sécurisez les alentours de l’appareil. Mieux encore, installez un détecteur de fumée et de monoxyde de carbone pour pallier les risques d’intoxication. Un signal vous alertera si la fumée est refoulée au lieu de se dégager normalement via le conduit.
Mine de rien, le fait de disposer des bons accessoires permet également d’optimiser les performances de son chauffage au bois tout l’hiver. Profitez-en pour vous équiper avec un allume-feu, un testeur d’humidité et un gant anti-chaleur. N’oubliez pas le range-bûches ou granulés ainsi que le serviteur.
Les professionnels tels que les ramoneurs recommandent aussi de régler l’appareil à la puissance la plus élevée. Vous profiterez ainsi d’un confort optimal, qui plus est, vous n’aurez qu’à recharger les bûches sur le lit de braises pour raviver la flamme. Privilégiez les petites aux grosses bûches qui mettent du temps à s’embraser.
source : Guide ramonage de ooreka